La Plaine Dévastée.

[suite de "de Vocta à Onyxia] [je fais une grosse ellipse temporelle parce que le voyage en bateau est inutile à décrire^^ et le voyage à pied va aussi être écourté^^]

C'est donc après une longue traversé, plusieurs vomissement et une nuit très mouvementé qu'Esperial arriva enfin à Warnm, une ville portuaire d'Onyxia qui se trouvait à quelque lieu de la Plaine Dévasté. Il était alors 10h du matin il en profita donc pour s'arrêter à l'auberge du port, la terreur ne régnait pas ici, cette ville était constamment en contact avec des marchands de Luzio, c'était un endroit agréable. Ce qui surpris Esperial qui fut reçu très convenablement dans l'auberge, où il commanda des tartines de beurre. Après son petit déjeuner il prit la route en direction de plaine dévasté, guidé par Ferdrel placé sur son épaule. A la tombé de la nuit il apercevait les montagnes qui entourait la Plaine Dévasté. Esperial avait envie de se reposer et décida de passé la nuit à côté du fleuve en attendant de reprendre la route le lendemain pour atteindre la plaine.

La nuit passa tranquillement et Esperial fut réveillé par un magnifique soleil qui se levait depuis Luzio, mais il était loin de son continent et il ne fallait pas qu'il y pense car il restera un certain temps pour s'entraîner dans cette plaine réputée pour être peu accueillante. Il prit son temps pour se lever et prendre son petit déjeuner et profita de la rivière pour se faire une toilette rapide. Une fois qu'il fut propre il rassembla ses affaires et repris la route. Il mit deux heures pour arriver face a une gigantesque muraille qui bloquait le passage entre les deux versants de montagne. Il était époustouflé par ce mur qui était de la même hauteur que le château de Dolerian. Mais il était inquiet car c'était impossible pour lui de le franchir, quoique, il y avait comme une porte au milieu de cet édifice majestueux, Esperial était impossible de dire si la porte était vraiment très basse, ou si c'était du à la hauteur du mur. Pour que ce soit plus clair, il s'approcha de la muraille et effectivement la porte ne dépassait pas 1m20 de haut, ce qui paraissait ridicule par rapport à la taille du mur. Soudain une voix roque et ferme le questionna.

- Présentes-toi étranger.

Esperial paru hésiter avait de répondre, que pouvait bien cacher cette muraille, les habitants de la plaine était-il des monstres sanguinaires sachant parler ? Mais il se décida à se présenter tout en omettant le fait qu'il venait de Luzio. Il précisa juste que c'était un mage de foudre. La voix réfléchi un instant avant de lui demander ce qu'il venait faire dans cette région.

- Je viens m'entraîner. Répondit Esperial en ajoutant pas plus de détail. Pourrai-je savoir a qui ai-je l'honneur ? demanda Esperial sans vraiment espérer avoir une réponse de la part de son interlocuteur.

- Je suis un sentinelle nain.

- Ah c'est pour ça. Dit Esperial tout bas qui comprenait maintenant pourquoi la porte était si basse.

- Quoi ?

- Rien je pensais à voix haute. Excusez-moi.

- Je vais vous emmené au près de notre seigneur.

La porte s'ouvrit et derrière il y avait un tout petit personnage d'1m, mais aussi large qu'Esperial. Le nain l'invita a entré, mais Esperial du lui expliquer qu'il n'arrivait pas a entré car il était trop grand. C'est alors que la petite ouverture pris une dimension plus humaine, Esperial était ravit de pouvoir rentrer dans ce mur, même s'il ne s'expliquait pas ce changement de dimension de la porte. Derrière l'ouverture l'attendait en fait pas un nain mais une dizaine, qui avait tous une hache à la ceinture. Mais ils ne dégageaient aucune hostilité envers cet étranger qui faisait presque le double de leur taille qui lui se méfiait de ses êtres étranges dont il n'avait entendu parlé que dans des livres, il pensait même qu'ils n'existaient pas. Esperial fut donc escorté par le petit groupe de nain à travers la muraille qui était traversé par un long couloir en ligne droite permettant de relier les deux pans de montagnes où vivent les nains. Ils sortirent donc du mur pour pénétrer directement dans la montagne qui était éclairé par des cristaux d'un bleu azuré, qui était disposé inégalement sur le sol le long des parois, sur lesquels on pouvait voir des haches toutes plus jolie les unes que les autres, certaine était dans un métal noir serti de pierre précieuse telle que des diamants, des rubis ou encore des opales, mais les haches les plus fascinantes étaient celles dont les manches étaient en cristaux alors que les lames étaient en or. Ce spectacle émerveillait Esperial, mais il ne disait rien pour respecter le silence des nains qui l'accompagnait. Après une longue marche dans cette forteresse naturelle qui l'avait amené plusieurs mètres sous terre il arriva dans une pièce où l'attendait trois nains, l'un était assis sur un trône de cristal azuré, vêtu d'une armure de métal noir serti de plusieurs opales sur les deux épaulières qui formait un cercle avec un éclaire en son centre, tandis que sur son plastron deux haches étaient croisés. Le second nain semblait être un sage, il portait une tunique avec une capuche, sa barbe blanche était noué en deux tresse qui descendait jusqu'à ses genoux. Le troisième devait être le chef de la garde, il était légèrement plus grand et plus robuste que les autres nains qu'avait croisé Esperial jusqu'ici et la hache qu'il portait dans son dos était une arme à deux mains à double tranchant faite de cristal et d'or, c'était la plus belle des haches qu'il avait vu dans ce palais sous-terrain. C'est en voyant les nains qui l'accompagnaient mettre un genou à terre qu'Esperial comprit enfin que le nain assis sur le trône était le seigneur des nains, il imita alors leur comportement et attendit que le seigneur parle. Mais le premier à prendre la parole en fut pas le seigneur mais le sage qui s'exprimait d'une voix douce et lente.

- Nous avons appris que vous êtes un magicien de foudre, c'est pour cela que le seigneur Garlik a bien voulu vous recevoir. Mais avant que vous ne faisiez la moindre requête laissez-moi vous conter ce qui nous pousse à bien vouloir nous accueillir dans nos murs. Veuillez prendre place sur ce fauteuil.

Le sage lui indiquait un fauteuil pour nain qui se situait devant les marches qui menaient au trône de Garlik. Esperial s'avança vers le fauteuil bien qu'il ne pensait pas pouvoir s'assoir dedans, c'est alors que se produisit le même phénomène que pour l'entré, le siège changeant de dimension de façon à ce qu'un humain puisse s'installer dessus. Esperial était encore une fois surpris, mais ne pausa aucune question, pour ne pas désobéir à ce que lui avait dit le sage. Par contre une chose trottait dans son esprit depuis qu'il était arrivé devant la muraille. Pourquoi Ferdrel ne lui avait pas parlé de ce peuple nain et de sa réticence à bien le vouloir faire entré dans la plaine, était-ce une chose supplémentaire qu'il avait omis, comme sa possession de l'anneau ? Il aurait tout le loisir de lui poser ses questions par la suite une fois qu'il aurait subis un cours d'histoire naine.

[j'ai pas mal d'idée pour la suite, vous devriez avoir la suite prochainement, je mettrai aussi l'entraînement avec Yuuki]

[voilà la suite, la première partie du post ça sera à moitié du feeling, après j'ai fait un brouillon]

Le sage commença alors un long discours concernant le peuple nain.

- Tout d'abord, étranger, tu dois savoir que nous les nains, nous croyons en des entités supérieures qui régissent notre monde, notre vie et notre destiné à tous. Des écrits millénaires mentionnent ces entités et les appelles des Deus, ils sont quatorze. Le Deus au sommet du panthéon est Ortiz, maître de la foudre, avec sa femme Celv, la Deus de la sagesse, il eu deux enfants, Olv leur fille eu comme cadeau de naissance la création de la Terre, son frère Celitz reçu l’eau, ils sont alors devenu maître de ses deux éléments. Oritz eu un fils avec sa fille, Ziron, Deus de la Haine, il représente les sentiments de Olv pour son père. Oritz décida donc d’envoyer Ziron sur Terre pour le punir. Sur Terre Ziron découvrit la première femme, Ebenia, une immortelle, leur union engendra Exgon, le Deus de la Mort. Il créa les différentes races peuplant la Terre, leur donnant à tous une vie de mortelle. Le frère d’Oritz, Sota, le deus du Vent créa les climats sur Terre, il se maria avec Jalina, la Deus de l’Amour. Ils eurent un fils, Rohid qui représente l’Amitié. La mère et le fils lièrent les habitants de la terre entre eux. Jalina avait un frère qui était son opposé, Barrels, le Deus de la Guerre qui était marié à Pyana Deus du Feu qui avait créé le soleil, avant qu’Oritz ne crée la Terre. Pyana et Barrels eurent deux fils et une fille. Milg, le Deus de l’alcool, Nira, le Deus de la Forge et Atsor, la Deus des péchés. Voilà donc un cours résumé en nos croyances, il y a trop de chose à raconté pour que je m’éternise sur les Deus, passons maintenant à notre histoire qui nous a poussé à vous recevoir.
Autrefois, nous vivions dans la plaine au milieu de ces montagnes, elle était magnifique, nous avions des cultures, des huttes, le climat était idéal. Exgon nous a créé dans cette plaine à l’abri de tout conflit, il a fait de nous un peuple pacifique. Sota avait doté cette plaine du plus merveilleux des climats de tout Ebenia. Celv, Jalina et Rohid nous encourageaient à tisser de liens et à nous aimer. Nous connaissions les autres Deus mais peut d’entre eux étaient réellement adorés. Un jour alors que nous célébrions Milg, le Deus de l’alcool, un nain ivre pris le pari stupide de vivre cinq ans hors de la plaine. Cinq années plus tard il est donc revenu avec les connaissances du monde extérieur, mais il avait beaucoup changé, pendant son voyage il avait subit l’influence de la nature et des autres habitants du continent. Pendant deux ans il avait été rejeté par tous les villages qu’il visitait, mais un nain n’a qu’une parole et beaucoup de fierté, il a donc refusé de revenir dans la plaine. A force d’être rejeté il avait assimilé la haine, un sentiment qu’il ne connaissait pas. Après ses deux années de rejet il fut enfin accepté par un petit groupe d’hommes, qui comme lui avait été rejeté par les autres à cause de leurs différences. Ils étaient devenus fou et commettait les pires atrocités, voles, violes, meurtres et bien d’autres crimes. Le nain participa à ces actes horribles, mais il n’avait pas vraiment remarqué qu’il avait changé. Il passa trois ans avec ses nouveaux amis qui ne voulaient pas qu’il parte. Ils essayèrent de le convaincre de rester avec eux, mais il devait tenir parole, seulement ses compagnons tentèrent de le tuer pour qu’il reste éternellement avec eux, mais ils ont péris avant lui. Lorsqu’il arriva dans la plaine il fut merveilleusement bien accueilli, tout le monde souriait, sauf lui qui avait perdu sa joie à l’extérieur. Une fête fut organisé en son honneur, tout se passait bien, personne n’avait remarqué le de changement chez lui. C’est quelques jours plus tard que son voisin le remarqua, car il avait emmené sa fille par la force dans sa hutte. Heureusement il arriva à temps et réussi à le raisonner, sans comprendre la raison de son acte. Une semaine avait passé après cette évènement, son voisin n’avait prévenu personne du comportement étrange de son ancien ami qu’il avait trouvé changé. Cependant pour la première fois de l’histoire il y eu plusieurs voles d’objets précieux. Personne n’avait accusé le voyageur de peur de l’accuser à tord et de le vexer profondément. C’est seulement deux mois plus tard que le peuple nain se rendit compte de son erreur, les plus belles pierres de la plaine avait été volé et revendu dans la ville la plus proche par le nain étranger, il avait également finit par violé la fille de son voisin et tuer ses derniers.

[les deus auront plus d'importance par la suite,désolé pour la lourdeur de la première partie][je crois que c'est une de mes seuls posts ou il n'y a pas d'humour, désolé si ça vous manque, je me rattraperai par, la suite, même si c'est dans au moins 2 ou 3 posts^^][ah oui et le monologue va durer encore un moment^^]

[oula je me sens plus, deux posts en 1 jour (en plus de la lecture du post de titou^^)]

Après cet acte ignoble il fut chassé de la plaine à l’unanimité, il ne protesta pas, car la vie dans la plaine ne lui convenait pas, cependant il voulait redevenir le nain qu’il avait été avant son périple, car ce qu’il était devenu le dégoutait, mais il s’en est rendu compte trop tard, le mal était fait. Il accepta donc son exile et il partit s’isoler loin de toute vie, il alla s’installer dans la grande forêt derrière les montagnes. Il avait coupé tous liens avec son peuple et ne comptait revenir qu’une fois changé.

Deux semaines après son départ, un évènement étrange se passa dans la plaine, des créatures descendaient des montagnes par troupeaux. Il y avait plusieurs types de bêtes, les plus grosses et les plus dangereuses étaient les Biersags, des quadrupèdes qui étaient trois fois plus gros qu’un nain, leur membre de devant sont des bras qui font la taille d’un homme alors que leurs pattes arrières font la taille d’un nain. Leur fourrure est orange et noir avec des rayures blanches sur le cou. Leur visage est allongé, leurs orbites creusées renferment des yeux rouge sang. Les autres créatures sont moins effrayantes, mais tout aussi redoutable. Les Carends étaient les plus nombreuses, les plus petites et les plus sournoises, ce sont de petites boules de 10 centimètre de diamètre environ, leur fourrure est rose, elles rebondissent sur le sol et attaquent en groupe, elles ont des dents qui leur permettent de sucer votre sang et rien de peut les faire lâcher. Nous n’avons pas beaucoup de détails sur les autres créatures, mais il y a deux autres races. Après cette invasion les nains furent obligés de déménager, ils choisirent ces montagnes, qui étaient des mines avant. Ils les ont agrandies pour pouvoir tous habités dedans. Leur comportement a changé, ils décidèrent, qu’ils allaient éliminer ces créatures, lorsqu’ils étaient dans la plaine, cela leur semblait impensable de créer des armes, mais ils avaient l’envie de retrouver leur plaine ou régnait la paix. Ils percevaient l’arrivé des monstres comme une punition des Deus, pour leur faire payer les actes barbares du nain maintenant exilé. Ziron avait du recevoir ce commandement de Oritz. Mais les nains n’en voulaient pas aux Deus, ils acceptèrent leur châtiment sans se plaindre et en vouant une adoration encore plus grande pour leur Deus. Ils leurs semblaient que c’était leur devoir de regagner la plaine, par leurs propres moyennes, c’est pour cela qu’ils fabriquèrent des haches et des armures dans la forge de la montagne qui servait avant à faire fondre les minerais pour en faire des objets précieux. Les nains se sont alors entraînés pendant des années pour maîtriser leurs armes et pouvoir affronter les créatures de la plaine, mais ils ne réussissaient qu’à tuer une dizaines de créatures pendant leurs expéditions, alors que les pertes naines étaient plus élevées. Les années passèrent toujours avec les mêmes résultats.

De son côté le nain exilé dans la forêt vieillissait seul, cela faisait dix ans qu’il était dans ce refuge de verdure, sa solitude lui avait donné une grande sagesse. Il avait tout fait pour oublier ses méfaits, mais il n’y arrivait pas, il décida donc de vivre avec comme un fardeau, en se rappelant tout les matins les raisons de son exil. Il acceptait toutes les difficultés que lui offrait la nature de jour en jour, il avait appris à rendre à la nature tout ce qu’il lui prenait. Jamais un jour ne passait sans qu’il vénère tous les Deus, en particulier Olv qui lui offrait de vivre dans ce monde qu’est Ebenia et Exgon qui continua de croire en lui et qui n’avait pas encore décidé de mettre fin à sa vie. Une nuit dans un de ses songes, un homme lui apparu et lui dit « n’as-tu pas assez souffert ? Retourne vers ton peuple, il a besoin de toi. Tu vivras autant de temps que je le voudrais. » Lorsqu’il se réveilla il ne comprit pas réellement la signification de son rêve, devait-il réellement retourné dans la plaine ? Qui était cet homme dans sa grande tunique blanche ? Après tout cela faisait vingt ans maintenant qu’il avait quitté la plaine, les autres lui pardonnerait-il, lui qui avait tué deux des leurs. Après plusieurs jours de réflexions, il décida finalement de rejoindre la plaine. Après une semaine de marche il arriva dans la plaine déserte ou presque, car les créatures étaient toujours là. Mais il n’était pas au courant de tout ce qui c’était passé, il ne savait pas où se trouvait son peuple. Il décida de s’installer contre le flan de montagne face à l’entrée, ce qui représentait une distance de 2km environ, il creusa comme un terrier pour pouvoir s’abriter, il se fondait parfaitement dans la nature, les créatures ne le repéraient pas.

Les années passèrent sans que rien ne se passe, il attendait la manifestation de son peuple, mais ils ne donnaient aucun signe. Il ne comptait plus les années, mais il avait remarqué que sa vie était longue, trop longue, beaucoup plus longue que celle de n’importe quel autre être vivant.

Un jour il remarqua l’arrivé d’un étranger dans la plaine. Il avait l’aire d’être un mage, il était enveloppé dans une tunique jaune, il fut attaqué par un Biersag, mais en un éclair le monstre fut grillé. Le nain comprit que ce mage pourrait libérer cette plaine, il pourrait ainsi retrouver son peuple. Il sortit de sa cachette pour se rende devant le mage, il couru jusqu’à lui, et s’agenouilla. Il se présenta au mage et lui raconta son histoire, il ne su pas lui expliqué l’arrivé des monstres dans la plaine, mais lui demanda de tous les tuer s’il le pouvait. Le mage accepta à la condition d’avoir un abri ou vivre, le nain l’invita dans son trou. Le mage était sage, il ne se plaignit pas de l’état dans lequel il allait devoir vivre. Il commença à faire le ménage dans la plaine, mais après plusieurs jours il fut attaqué par un troupeau de Carends, ils étaient trop nombreux, ils l’avaient mi à terre et lui avait aspiré une grande partie de son sang, il se concentra pour envoyer une décharge électrique suffisamment puissante pour tuer ses monstres. Le nain qui avait ressenti sa douleur venu le secourir, tous les Carends étaient mort, mais le mage, n’était pas loin de rendre l’âme. Le nain l’emmena dans sa cachette afin de le soigner, le mage avait perdu connaissance. Le petit être réussi à le remettre sur pied après plusieurs jours de traitement à base de plante, le mage lui en serait éternellement reconnaissant, car il pensait bien mourir dans cette plaine. Les deux personnages devinrent amis, car le mage devait se reposer, il passait leur journée un discuté. Ils pensèrent seulement à s’échanger leur nom, le mage s’appelait Ferdrel et le nain Manken. Une fois remis entièrement de ses blessures Ferdrel expliqua à Manken qu’il ne pourrait sans doute jamais venir à bout de ses créatures, mais qu’il allait lancer un sort, qui durerait jusqu’à la mort de toutes les créatures de la plaine. Il sortit alors du terrier et se mit à genou une intense lumière l’entoura, il resta concentré ainsi pendant cinq jours, après ce long moment des nuages arrivèrent au dessus de la plaine, il n’y avait plus une parcelle de soleil et la foudre commença à s’abattre sans relâche sur le sol et sur les créatures. Cependant il était impossible qu’elles soient toutes détruites par le biais de cet unique sort. Dommage il le réalisa trop tard, il ne pouvait plus l’arrêter, le seul moyen étant de tuer toutes les bêtes. Il du expliqué à Manken qu’il ne pourra pas libérer cette plaine, mais qu’un jour un mage plus puissant viendra et tuera toutes les créatures de la plaine. Ferdrel partie quelque jour plus tard, sa taille diminuait de jour en jour, il devait aller à Luzio, pour demander un service au roi de Dolerian.

Les autres nains avaient pour la plupart oublié la raison de leur exile dans les montagnes, peut se souvenait de Manken, ce nain rebelle. Son histoire était transmit de génération en génération dans certaine famille, les faits étaient souvent exagéré, mais on ne peut pas leur en vouloir, cela faisait plus de 200 ans que l’histoire avait eu lieu.

L’arrivé des éclaires dans la plaine fut un nouvel élément qui troubla les nains, ils pensaient que Oritz avait exprimé sa propre colère contre se peuple, pour ne leur laisser aucune chance de retrouver un jour leur vie dans la plaine. Ils décidèrent que personne ne devrait plus jamais voir cette plaine, autrefois magnifique, qui n’avait pas d’égale sur Ebenia et qui maintenant était dévasté. Pour cela ils entreprirent la construction d’une muraille gigantesque. Une muraille qu’un géant ne pourrait passer. Ils commencèrent les travaux un an après l’arrivé des éclaires. La muraille fut finie 30 ans plus tard, elle était à la hauteur de l’espérance des nains qui l’avait voulu, mais ils étaient mort et ne purent voir la construction finie. Manken lui avait vu la muraille s’élever au file des années, une fois qu’elle fut finie il décida de rejoindre son peuple.

[un peu plus de deux pages word, pas mal non ?^^][j'ai pris plaisir à l'écrire, je trouve cette partie moins ennuyante que la précédente, j'espère que vous avez apprécié]

[j'étais un peu inspiré pour la suite donc la voilà^^]

Manken arriva à l’entré de la muraille, deux jeunes nains le virent arrivé, se demandant qui était ce vieux nain, qu’il n’avait jamais vu avant. Ils lui demandèrent de se présenter, le nom de Manken ne leur évoquait rien, il décida donc de ne pas détaillé son histoire et leur dit juste, qu’il avait choisi il y a longtemps de vivre dans la plaine et qu’aujourd’hui il voulait retrouver les siens. Ils le laissèrent entrer, car il ne semblait présenter aucun risque. Il leur demanda d’être présentés au souverain des nains. Un des deux sentinelles l’accompagna alors dans un long couloir, jusque dans une petite salle, où il le fit attendre. Le jeune nain entra dans une autre pièce adjacente à la salle d’attente. Deux minutes plus tard il revint et invita Manken à le suivre, dans une grande salle où l’attendait, sur un trône en cristaux bleu, un nain en armure, avec une couronne sur le crâne et à ses côtés un jeune nain avec deux haches en métal noir attaché à sa ceinture. Son peuple avait bien changé, mais il comprenait, car c’était en partie de sa faute. Il mit un genou en terre devant eux tandis que le nain qui l’avait accompagné l’introduisit. Le roi réagit au nom de Manken, seul les rois avaient gardé l’histoire intacte, mais comment était-ce possible qu’après 500 ans, il soit encore vivant ? Cependant il ne semblait présenter aucun danger. Ces cheveux, comme sa barbe, étaient blanc mais très sales, comme sa tunique d’ailleurs, qui n’était plus qu’un lambeau, son visage était serein, aucune animosité ne s’en échappait, loin de toutes les histoires concernant Manken. Le roi décida d’écouter son histoire. Manken raconta tous les détails, comme je viens de le faire avec toi cher mage de foudre. Tu as du comprendre maintenant qui je suis ?

- Oui effectivement. Répondit Esperial assez troublé et assommé par cette longue histoire.

- Cependant je n’ai toujours pas finit, plus de 200 ans nous sépare encore d’aujourd’hui. Mon histoire ne fut pas raconter à tous les nains, seuls les personnes dans cette salle connaisse la réalité, notre peuple me connait mais ne sait pas qui je suis réellement. Le roi de l’époque a accepté mes excuses concernant mes actes passé, mais il ne voulait pas que son peuple connaisse la réalité, car il craignait pour ma sécurité, il avait compris que les Deus m’avait donné la vie éternelle pour que je libère notre peuple. J’ai ensuite enseigné tout ce que je savais à nos enfants, pour qu’ils deviennent de grand nain. A l’aide des gardes des montagnes, nous leurs avons enseigné la sagesse et l’art de la guerre, certain avait des prédispositions pour la magie, mais elle n’avait rien à voire avec la votre, ils savaient surtout modifier des objets, ou inculquer des capacités spéciales à certain matériaux. Certains de ses élèves ont par la suite travaillé à la forge, ainsi les haches avaient des capacités spéciales. Mais mêmes les meilleurs guerriers n’arrivaient pas à les maîtriser, seul le capitaine de la garde royale pu le faire, c’est d’ailleurs de cette façon qu’il est désigné maintenant. Aussi bon sois les guerriers, les résultats lors des expéditions sont toujours les mêmes, c’est pourquoi nous nous sommes résolu à t’attendre. Aujourd’hui tu es là, après toutes ses années d’attente, le mage que Ferdrel m’avait annoncé est enfin là, du moins je l’espère.

- Ok donc vous contez vraiment sur moi là. Euh et si j’y arrive pas qu’est-ce qui se passera ?

- Alors les éclaires continuerons de tomber et nous ne regagnerons plus jamais notre plaine, ou plutôt ma plaine, car je suis le seul nain à l’avoir connu et aimé tel quelle était avant.

- Je ferrai tout mon possible pour détruire ses monstres je vous le promets, mais avant j’aimerai me reposer, j’ai fait un long voyage pour arriver jusqu’ici et…

- Oui ne t’inquiète pas, j’avais pressenti ton arrivé et nous avons demandé qu’on te prépare une chambre digne d’un héros.

D’autre question lui venait à l’esprit depuis que Manken lui avait raconté sa rencontre avec Ferdrel. Il ne pouvait plus attendre de le questionner, mais il devrait attendre d’être seul dans sa chambre. Esperial suivit donc un nain qui l’accompagna dans un dédale de couloir jusqu’à une porte, toujours aussi petite, mais dès qu’il s’approcha elle s’agrandi. Manken ne lui avait pas menti, on lui avait bel et bien préparé une chambre digne d’un héros. Il croyait avoir déjà vu les plus belles haches naines, mais dans cette pièce il y avait sur les murs trois haches en forme d’éclaire entièrement faite en cristal. Le lit était déjà à sa taille et au dessus, sur le plafond il y avait un voile magnifique, noir, dans lequel était brodé avec du fil d’or, une scène représentant un homme les mains vers le ciel et des éclairs qui frappait des monstres. Cette tapisserie était pour lui, il représentait l’espoir d’un nain, non de tous les nains qui ont du quitté la plaine à cause de ses créatures.

[ce post est un niveau en dessous du post d'avant d'après moi, donc j'attends vos avis][le prochain devrait être assez comique]

Esperial s'installa tranquillement dans sa chambre, déposa ses affaires à quelque pas du lit et s'assied sur ce dernier. Il prit alors le livre qui enfermait sons vieil ami Ferdrel et réfléchit quelques instant avant de l'ouvrir, pourquoi lui avait-il caché ces informations ? Il décida alors de l'ouvrir. Ferdrel apparu et l'interrogatoire allait commencé.

"Pourquoi tu ne m'as rien dit ? commença Esperial.

Si t'avais demandé plus d'information je te l'aurai dit. Se défendit Ferdrel.

Tu m'as dit que je venais ici pour m'entraîner parce qu'il y avait beaucoup de monstre, pas pour finir ce que t'as pas réussit.

En tout cas maintenant que t'es au courant tu n'as plus qu'a prouver que l'élève peu surpasser le maître.

Ouais c'est un bon argument pour te rattraper, mais ça n'empêche que t'aurais dû me le dire plutôt. Et au fait qu'est-ce qui te fait croire que je vais réussir ? questionna Esperial.

Ah je sais pas si tu vas réussir, mais en tout cas maintenant les nains compte sur toi, et tu verras tu apprendras énormément lors de tes combats. Et le sort que j'ai lancé sur la plaine t'aidera à accomplir ta tâche, car tu ne sera jamais en manque d'énergie électrique, tu n'auras qu'à te servir de l'énergie que j'ai mis à ta disposition.

Que tu as mis à ma disposition ? Tu plaisantes là, tu as fais une grosse erreur en lançant se sort, c'est un coup de chance qu'aujourd'hui tu ais trouvé un autre mage de la foudre suffisamment fort pour éventuellement pouvoir finir ce que tu as commencé.

Bon ok t'as raison, mais en tout cas cette erreur va te servir.

Merci. Conclu Esperial avant de refermer le livre. Bon maintenant repos, je commencerai le boulot demain.

[je sens que tu vas être contente Titou^^ Ca m'a remotivé je vais reprendre la suite]

[aller voir la fin de mon 6ème post dans Esperial's Chronicle si c'est pas déjà fait]

Esperial fut réveillé brutalement en sueur, c'est comme si une vague d'énergie l'avait envahit, simultanément il avait ressenti comme un grand vide. C'était une sensation étrange, il savait qu'un évènement important c'était produit, mais il ignorait à quel point il était concerné. Il eu du mal a retrouvé le monde des rêves, il repensa à la tâche qui l'attendait, se disant que ce serait plutôt simple étant donné l'étendu de ses pouvoirs, il oubliait même que Ferdrel, lui, n'avait pas réussit ce devoir et que ce n'était ni plus ni moins qu'un fardeau qu'il lui a laissé en héritage. Il fini par se rendormir avec toutes ces pensées qui se baladaient dans sa tête. Dans ses songes il perçut une femme qui avait un visage familier, mais il n'arrivait pas à se souvenir s'il l'avait rencontrée dans un rêve ou dans la réalité, mais c'était la plus belle femme qu'il avait vu au cours de sa vie, même Madioria ne pouvait rivaliser. Elle s'approcha de lui vêtu d'un voile blanc telle une divinité, elle se rapprocha à tel point qu'il pouvait sentir son souffle glacial sur sa nuque.

"Je vois à tes yeux que tu te souviens de moi, mais te souviens-tu de mon prénom ? lui souffla dans l'oreille la femme.

Je... Je ne sais plus. Mais que faites vous dans mes songes ? questionna Esperial gêné par cette présence à la fois rassurante et troublante.

Je suis là pour te protéger. Je ne suis pas le simple fruit de ton imagination, je suis une Deus." Lui murmura la divinité.

Esperial se réveilla de nouveau en sursaut, cependant sa chambre était éclairé d'un blanc intense et la Deus était proche de lui et lui dit de ne pas faire de bruit qu'il n'avait pas à avoir peur. Il ressentit une vague de douceur l'envahir, il se calma, son pouls revenu à la normal.

"Je m'appelle Celv, nous nous sommes rencontré quelques années auparavant.

Je me souviens de cette journée, mais que me voulez vous ? Je ne comprends pas, pourquoi vouloir me protéger, je ne suis pas en danger. affirma Esperial, toujours aussi insouciant et inconscient de la tâche qu'il devait réaliser.

Je suis venu te protéger contre toi même, contre la puissance que tu as acquise cette nuit.

Comment ça ? l'interrogea Esperial.

Une personne à laquelle tu étais lié est morte durant ton sommeil..." Elle n'eut pas le temps de continué, Esperial lui coupa la parole.

"Non, Mad ne peut pas être..." Celv lui administra un dose de douceur et pu reprendre la suite.

"Je te rassure il ne s'agit pas de Madioria, mais de Sheena. Je te laisse découvrir ce qu'elle t'a légué je dois retourner veiller dans les cieux, je viendrai à ton aide en cas de besoin."

Une fois Celv partit, la lumière blanche s'apaisa, avant qu'un nain n'entre dans la chambre et invite Esperial à le suivre pour prendre le petit déjeuné royal. Esperial lui demanda de patienter quelques minutes pour se préparer et mettre ses idées au claires, entre la mort de Sheena, la protection d'une divinité et son devoir à accomplir il ne savait plus trop où il en était.

Une fois prêt il sorti de sa chambre et suivit le nain dans les longs couloirs, jusqu'à arriver dans une salle démesurément grande, surtout pour des nains. Il n'y avait que le Seigneur Garlik et le sage Manken qui étaient assis autour d'une grande table robuste, sur laquelle attendait des mets qui paraissaient délicieux.

"Viens te joindre à nous. l'invita Manken. Ces douceurs sont pour toi, mange à ta faim, un héros ce doit de partir le ventre repu.

N'allons pas trop vite, je ne suis pas un héros, je n'ai pas encore réussi à vous débarrasser des monstres de la plaine. rétorqua Esperial.

Je sens en toi une puissance et une sagesse, que seul un héros peut disposer, dans cette plaine les Deus seront avec toi.

Merci de placer tant de confiance en moi, je vais réussir ce devoir qui représente tant à vos yeux."

Maintenant qu'Esperial avait la protection de Celv, il se sentait immortel, comme si rien ne pouvait plus jamais lui arriver. Il était également rassuré de ne plus avoir à croiser le chemin de Sheena, qui l'effrayait. Seulement il avait oublié que Celv l'avait mis en garde contre ce que la magicienne des ténèbres lui avait légué, il semblait également avoir omis l'incident qui lui était arrivé lors de son entraînement avec Yuuki, qui était l'une des raisons de son départ, en plus de son souhait de retrouver Eternal.

Après avoir englouti quelques fruits et céréales, Manken accompagna Esperial jusqu'à la muraille, pour qu'il aille combattre les monstres de la plaine.

"Je te souhaite bon courage et que la force soit avec toi" [il est tard désolé^^]

Lorsqu'il sortit, Esperial découvrit la plaine telle que l'on lui avait décrite, les éclaires ne cessaient pas, chaque grondement de tonerre faisait trembler quiconque parcourait ce lieu, mais Esperial était trop habitué à la foudre pour que cela ne le dérange. Bien au contraire, il était même heureux, il se sentait très bien dans cette environnement, il était comme dans un cocon d'énergie électrique, il pensait alors que rien ne serait plus facile que de battre toutes les créatures qui peuplaient la plaine.

Esperial s'aventura donc vers le centre de la plaine, ses deux épées en main, prêt à combattre, prêt à écrasé tous ces monstres. Les éclaires éclatait autour de lui, il sondait les alentour à l'aide de ses épées, mais il ne put pas éviter la charge d'un Biersag qui vint percuter son dos à plaine vitesse, Esperial fut propulsé à plusieurs mètres, il amortit le choc avec sa main gauche, avant que sa tête n'heurte le sol, ses deux épées se trouvait sur le sol également, il n'eut le temps d'en récupérer une seul avant la nouvelle charge de la créature, qu'il esquiva de justesse et profita de cela pour lui asséner un coup descendant sur le flanc de son vis à vis. Son bras gauche le faisait souffrir le martyr, il devait s'être brisé les os de l'avant-bras en amortissant la chute, ça faisait bien longtemps qu'il ne pensait plus à cette maladie qui lui faisait perdre tous ses combats étant plus jeune. Avec un bras en moins il ne pouvait plus utiliser ses deux épées comme il l'aurait souhaité, il ne chercha donc pas à récupérer la deuxième pour le moment.

Le Biersag, semblait assez mal en point après le coup qui lui a entaillé une partie de sa cuisse droite. Cependant il bondit une nouvelle fois sur Esperial, qui n'esquiva pas cette fois, il l'attendit et lui planta son épée dans la gorge et envoya une décharge électrique, le Biersag s’écroula juste lui, avant que ses griffes n’atteignent le visage d’Esperial. Bien que son premier combat fut court, il avait déjà un bras en moins et avait réussi à se faire surprendre, certes il est animé par la foudre, mais il n’est à son contact que depuis 20 ans alors que les monstres de cette plaine, connaisse la foudre de cette plaine depuis des siècles. Cette bataille allait certainement durée plus longtemps que prévu, s’il affronte les monstres un par un il ne s’en sortira jamais. Esperial s’entoura d’un champ d’énergie électrique, une protection qui couvre tous les angles, seulement il ne doit pas se déplacer pour s’en servir, ça tombait bien car il devait réussir à soigner sa blessure. Il dépeça la bête qu’il venait de tuer avec un couteau, il enleva la chair de la bête et lui arracha les os pour pouvoir se faire un atèle.

Une fois l’atèle fixé, il décida de se fabriquer un abri, il creusa dans la terre à l’aide des os du Biersag, il arriva à se faire une sorte de terrier, ça lui prit toute la journée, ça aurait été plus rapide avec ses deux mains valides. Après tous ces efforts il était à bout de force et se laissa tomber dans un sommeil profond. Celv lui apparut à nouveau dans ses rêves.

"Ta blessure à l’air grave, ce n’est pas normal que tes os se soient fracturé de la sorte. Lui dit-elle avec sa voix envoutante.

-En fait j’ai une maladie, mes os sont plus fragiles que ceux des êtres normaux.

-Je peux faire quelque chose pour arranger ça si tu le souhaites ? lui demanda Celv.

-Non merci, je dois combattre avec mes propres handicape pour devenir plus fort, par contre je ne serai pas contre une guérison, juste pour une fois."

Elle appliqua ses mains sur le bras d’Esperial, une lumière aveuglante s’en échappait, son intervention ne dura que quelque seconde, et le bras d’Esperial était comme neuf.

"Fais bien attention à tes arrières la prochaine fois."

Elle l’embrassa sur le front et disparu, puis Esperial se réveilla le lendemain en pleine forme. Il fit griller un peu de viande de biersag à coup d’éclairs, ce qui lui permit de prendre un repas consistant.

Après son petit déjeuné il sortit de sa tanière ses deux épées à la main de nouveau.

[cadeau d’anniversaire avec un jour de retard, juste pour toi Titou^^][enfin aussi parce que j'ai décidé de m'y mettre^^]

Esperial avait l'air bien fier avec ses épées au milieu du fracas d'éclair, il savait, que des milliers de monstres le guettaient et étaient prêt à l'attaquer à n'importe quel moment, seulement, il ne savait pas comment il allait faire pour tous les battre. Les affronter un par un serait trop long, et ce serait du suicide, son combat de la veille lui avait prouver que cette plaine pouvait lui coûter la vie. Il lui fallait une alternative qui lui permette de se battre sans risquer sa vie à tout moment. Il décida d'appeler Ferdrel, avant de repartir à l'aventure. Il ouvrit son livre, vit Ferdrel apparaître comme à son habitude un peu énervé.

- Qu'est-ce que tu veux gamin ? le questionna le petit bonhomme jaune.

- J'ai besoin que tu m'apprennes certaines chose sur l'anneau. Est-ce que je peux invoquer d'autres créatures que Fenrir ? s'enquit Esperial.

- J'avais pas vraiment l'habitude de me servir de ça à l'époque, mais oui c'est possible. Le plus simple à invoquer est aussi un des plus efficaces surtout dans ta situation. lui expliqua Ferdrel.

- C'est à dire ?

- Tu peux invoquer un sbire fait d'électricité, dans cette plaine tu devrais pouvoir en invoquer un certain nombre, ils puiseront leur énergie directement dans la foudre qui tombe, plutôt que de te vider de la tienne.

- Comment je m'y prends ? renchérit Esperial.

- Fais confiance à ton anneau il te le dira au moment venu. Tu ne dois pas avoir besoin de moi, pour apprendre à te servir des invocations, tu ne dois faire qu'un avec ton anneau.

- D'accord et si j'en ai besoin tout de suite ?

- Débrouilles-toi. Au revoir.

Et Ferdrel rentra dans son livre, sans plus d'explication. Esperial se concentra alors pour mêler ses souhaits au pouvoir de l'anneau. Il pensait a une armée de personnage fait d'électricité, il resta concentré durant des heures en attendant une réponse de son anneau. Et d'un coup il entendit une voix intérieur.

*arrête de faire l'idiot la voilà ton armée*

Esperial ouvrit alors les yeux et devant lui un pluie d'éclair amena une cinquante d'homme électrique, ils étaient petits, plus petit que les nains, mais plus grand que Ferdrel. Ils semblaient tous avoir un visage, une personnalité et une arme différente, mais ils ne parlaient pas, seule un crépitement incessant et très bruyant dérangeait les oreilles d'Esperial. Il se demandait d'ailleurs comment cela était possible, l'anneau avait-il vraiment répondu à son désir, pouvait-il matérialiser tous ce qu'Esperial souhaitais sous forme électrique. Ce n'était pas tout à fait le moment de penser à ça, il avait un combat à mener et une armée à diriger. Il commença à se déplacer, ses petits soldats le suivaient.

Après s'être un peu plus enfoncé dans la plaine [il posta déjà ça, pour prouver à Titou qu'il faisait vraiment quelque chose]

[faut bien que je tienne parole^^] [petit rappel sur les monstres de la plaine avant de commencer : Il y avait plusieurs types de bêtes, les plus grosses et les plus dangereuses étaient les Biersags, des quadrupèdes qui étaient trois fois plus gros qu’un nain, leur membre de devant sont des bras qui font la taille d’un homme alors que leurs pattes arrières font la taille d’un nain. Leur fourrure est orange et noir avec des rayures blanches sur le cou. Leur visage est allongé, leurs orbites creusées renferment des yeux rouge sang. Les autres créatures sont moins effrayantes, mais tout aussi redoutable. Les Carends étaient les plus nombreuses, les plus petites et les plus sournoises, ce sont de petites boules de 10 centimètre de diamètre environ, leur fourrure est rose, elles rebondissent sur le sol et attaquent en groupe, elles ont des dents qui leur permettent de sucer votre sang et rien de peut les faire lâcher. Nous n’avons pas beaucoup de détails sur les autres créatures, mais il y a deux autres races.]

Après s'être un peu plus enfoncé dans la plaine, il était maintenant entouré de créature. Sans qu'Esperial n'est eu a donner d'ordre, son armée l'encercla de façon a le protéger, mais le nombre de monstre ne cessait d'augmenter, ils étaient bien plus nombreux que ses soldats. Il fallait qu'il trouve une solution, mais le temps lui manquait, tout un groupe de Carends se jeta sur lui, en traversant sa ligne de défense, mais plusieurs soldats électrique lancèrent des projectiles, qui firent exploser les Carends en vol, Esperial en profita pour créer une onde de choc surpuissante qui fit reculer le reste des monstres, ce qui lui laissa le temps de puiser dans ses ressources mentales pour invoquer d'autres petits guerriers.

La voix qu'il avait entendu plus tôt intervint à nouveau.

*Mais c'est que tu es gourmand*

- J'ai pas le temps pour ses conneries, j'ai besoin de plus d'homme !

*ok, ok ça arrive, mais n'hésite pas à voir les choses en grand tu sais*

Le nombre de ses soldats décupla, et ils passèrent à l'attaque, certain s'occupait des Carends, d'autre ce mettaient à plusieurs pour venir à bout des Biersag qui constituaient les premières lignes des créatures. En deuxième vague il y avait des bipèdes protégé par des carapaces luisantes et armé de longues lames au bout de leurs membres supérieurs. A leur côté se trouvait une autre espèce, difforme, translucide et multicolore qui se mouvait comme de la gelé, il y en avait peu, une quinzaine au total, ils semblaient attendre que les autres espèces meurt avant de s’attaquer à Esperial une fois qu’il serait affaiblit.

Au fur et à mesure les Biersag tombaient, les Carends semblaient tous avoir été tué, les bipèdes semblait plus résistant, mais ne pouvait pas se défendre efficacement contre les soldats électriques.

Esperial voyait une fin assez proche, mais son armée diminuait, l’énergie électrique qui compose les soldats semble s’amenuiser peu à peu, durant leur combat. Esperial se lança alors dans la bataille, il infligeait le coup de grâce aux créatures les plus proches de lui, ce n’était pas très difficile vu les dégâts que ses soldats leur avait infligé, un seul coup suffisait à leur trancher la tête. Après de longues minutes de combats il ne restait plus que les gelés. L’armée d’Esperial ne comptait plus que quelques soldats qui ne tardèrent pas à se faire engloutir par les gelés, qui augmentaient de volume à chaque bouché.

Esperial électrifia ses épées. Il frappa le sol avec l’épée qu’il tenait dans sa main droite ce qui envoya un éclair pourfendeur en direction d’une des gelés. Au contact avec l’éclair elle doubla de volume et engloba ses deux voisines, ce qui la fit encore doubler de volume. Esperial comprit que l’électricité n’était pas la bonne arme contre ses créatures. Combattre au corps à corps semblait être peine perdu également, elles étaient plus nombreuse et il ne connaissait rien de leur pouvoir. Aucune solution ne s’offrait à lui. Son temps de réflexion était écoulé, les gelés les plus petites l’entouraient alors que la plus grosse restait en retrait et semblait concentrer de l’énergie, les éclairs semblait converger vers elle. Esperial essaya de coupé la gelé devant lui pour sortir de ce cercle, mais la lame traversa la gelé sans même l’affecter. Toutes les gelés étaient maintenant collé à lui, il était complètement immobilisé. Sa petite voix intérieure le rappela à l’ordre.

*si tu abandonnes maintenant tu ne reverras plus jamais Mad, tu sais que ça ne se fait pas de ne pas tenir ses promesses. Tu peux t’en sortir, souviens-toi*

Il ressenti alors au plus profond de lui brûler une énergie noir, ça lui était déjà arrivé lors de son entraînement avec Yuuki, il devint alors tout pâle, ses yeux s’emplir de noir, ses cheveux devenait aussi sombre que la suie. Sheena avait réellement laissé une trace de son passage dans le corps d’Esperial, tel un démon il se libéra de l’emprise des gelés, et laissa agir un pouvoir qu’il ne maîtrisait pas, faisant imploser les gelés tout en laissant des cratères dans le sol de la plaine. Face à lui il ne restait plus que la gelé géante qui essayait apparemment de l’attaquer avec l’énergie électrique qu’elle avait concentré, c’était inutile, la puissance négative qu’Esperial dégageait anéantissait toute forme d’énergie. La gelé implosa à son tour et dans un dernier vacarme une multitude d’éclairs frappèrent le sol, puis plus rien, le ciel se découvrit, la plaine retrouva le calme. Après avoir vu ce spectacle Esperial s’évanouit.

[voilà]

Vous y avez cru hein^^ (je sais on est pas le 1 avril, mais bon) Aujourd'hui encore je ne tiendrai pas parole (vous commencez à vous habituer c'est pas bien ça) je peux pas fixer de deadline à mon post, d'une j'y ai pas encore réfléchi et de deux je pense à pas mal d'autres choses en ce moment, donc ça sera pour une prochaine fois, désolé pour le faux espoir^^

EDIT de Titou: C'est nul! C'est méchant en plus! Arrête de tenir des engagements si tu ne peux les tenir xD.
Enfin bon, t'inquiète pas, on est DEJA habitué! Je réfléchirai sur ton dessin que quand t'auras posté! (Tentative de motivation xD). Si t'es occupé, ne t'en fait pas, nous sommes compréhensibles... et plus ou moins patients pour le moments....

[je relève le défi de Titou, j'espère que je vais être inspiré, parce que je le fais à la wanaguen^^]

Il se réveilla avec mal de crâne horrible dans une chambre, il émergeait lentement, ses yeux encore embués. Il sorti les pieds de son lit mis sa tête dans le creux de ses mains et pris le temps de s'étirer avant de se lever. Une fois debout et un peu mieux éveillé il marcha jusqu'à la porte, qui s'ouvrit avant qu'il n'ai le temps de poser la main sur la poignée. C'était un garde qui ouvrit la porte tout en criant :

"Il est s'est enfin réveillé !"

Esperial avait du mal à réaliser ce qu'il se passait il était en plein milieu de la plaine et toute une foule de nain accouru vers lui, petits et grands, tous l'applaudissaient et scandaient son nom. Un chemin se fraya dans la foule pour laisser passer Manken (le sage) et Garlik (le Roi). Lorsqu'ils arrivèrent au niveau d'Esperial ils se mirent à genoux devant. Manken commença :

"Vous êtes un héros pour nous, vous avez réussis à nous libérer de nos montagnes. Merci.

Je vous en prie levez-vous, je ne mérite pas tant de politesse. Rétorqua Esperial gêné."

Ils se levèrent comme-ci Esperial venait de leur donner un ordre. Il n'était pas habitué à autant de considération et ne savait pas comment réagir. Puis il regarda autour de lui et il remarqua enfin, la plaine était resplendissante il avait rarement vu une étendu aussi belle, rien à voir à ce qu'il avait vu de ce lieu.

"C'est magnifique n'est-ce pas ? L'interrogea Manken.

Oui je n'arrive pas à y croire. Répondit Esperial abasourdi.

C'est à cela qu'elle ressemblait il y a 500 ans, non en fait elle était encore plus belle que ça, il va nous faloire du temps avant de faire repousser tout ce que nous avons perdu, mais je crois que tout est possible maintenant.

Excusez-moi, mais depuis combien de temps suis-je endormi ? Je vois que vous avez eu le temps de construire des habitations et de commencer à cultiver vos terres.

Ca ne fait qu'une semaine. Je trouve que vous avez récupéré rapidement pour quelqu'un qui a utiliser toute son énergie vitale dans un combat. Lui dit Manken.

Comment ça ?

Lorsqu'on vous a retrouvé, nous avons cru que vous étiez mort. L'informa Garlik.

Effectivement nous vous avons amené dans votre chambre dans les montagnes en pensant à votre mort. Une fois qu'on vous a déposé sur votre lit vous avez repris conscience l'espace d'un instant, durant lequel vous divaguiez, vous parliez avec quelqu'un que personne ne voyait ni ressentait, il me semble que ce devait être une femme. Vous souvenez-vous ? l'interrogea le sage.

Non absolument pas, je ne me souviens pas non plus de la façon par laquelle j'ai réussi à vaincre le dernier monstre."

Soudain il se souvint d'une chose, alors qu'il était proche de perdre le combat il avait repensé à Madioria. Elle devait l'attendre et s'inquiéter pour lui. Depuis combien de temps était-il parti ? Depuis combien de temps n'avait-il pas donné de nouvelle ? Il avait perdu la notion du temps durant ce voyage, mais une chose est sûr il devait retrouver Mad au plus vite.

"Il faut que je vous laisse. S'empressa de dire Esperial.

Vous ne pouvez pas partir comme ça, nous avons quelque chose pour vous, nous ne voudrions pas vous retenir, mais nous ne pouvons pas vous laissez partir sans vous remerciez comme il se doit. Nous voudrions faire une cérémonie en votre honneur ce soir. Manken, moi et tout notre peuple voulons vous faire de vrais adieux. Lui expliqua Garlik.

J'accepte votre invitation avec plaisir, mais je devrai partir demain matin à l'aube. Mes amis et une femme m'attendent à Luzio.

Nous comprenons, ne vous en faite pas, reposez-vous encore un peu en attendant ce soir."

La nuit tomba rapidement, Esperial avait profitez de sa solitude pour se remémorer son combat, certain passage restait flou, mais il se souvint qu'une force sombre l'avait envahit et qu'elle lui avait permis de vaincre la gelé. Il préféra garder ça pour lui. Il en discuterai avec Yuuki à son retour. [un jour vous l'aurez leur entraînement promis^^]

Esperial sorti de sa cabane et rejoint le centre du petit village qui avait été construit durant sa convalescence. Tout le peuple nain était assis autour d'un feu, Esperial se joignit à eux, quelques enfants se déplacèrent pour s’asseoir près de lui, ils commencèrent à lui poser des questions sur son combat, il leur répondait avec beaucoup d’enthousiasme, en leur cachant une part de vérité. Puis Manken et Garlik arrivèrent et s'installèrent au côté d'Esperial, faisant se déplacer les enfants. Le Garlik commença un discours à la gloire d'Esperial, puis Manken retraça l'histoire à travers les siècles, tout le monde mangeait et buvait c'était une vrai fête, les nains étaient tous heureux, Esperial comprit à quel point il avait joué un rôle dans leur histoire et qu'il en ferait partie à jamais.

Une fois les festivités terminés Manken et Garlik invitèrent Esperial à les suivre dans la montagne. Ils arrivèrent dans la salle du trône. Au centre de la pièce il y avait un énorme socle de marbre, dessus reposait une dague faite de cristal et d'or, Manken la pris dans ses mains et la tendit à Esperial.

"Voici notre cadeau de remerciement pour ce que tu as fait pour notre peuple. Cette dague a été forgé par nos meilleurs forgerons, elle a été enchanté par moi-même. Ce n'est pas une simple dague, elle ne reconnaîtra qu'un seul propriétaire et elle renferme des pouvoirs immenses, tu les découvrira bien assez tôt ne t'en fais pas. Prends-la, elle est à toi." Lui dit Manken.

Esperial saisi la dague dans sa main droite, la poignée de la entailla sa main, il tressaillit, son sang se lia à sa dague qui lui enveloppa la main telle un gant, un gant de marbre et de rubis, aussi souple que de la soie et aussi solide que le marbre.

"Voilà sa première caractéristique, vous en découvrirez bien d'autre, je ne peux rien vous dire, car je ne sais pas de quoi elle est capable, j'ai juste fait en sorte qu'elle s'adapte à vous en ayant versé quelque goûte de votre sang dans l'alliage qui la compose.

Je ne sais pas comment vous remerciez, mais ...

Vous n'avez pas à nous remerciez, vous nous avez libérez. Allez vous reposez, un long voyage vous attends." Termina Garlik.

[voilà après une heure et demi de travail acharné je peux vous livrez un récit que j'aime bien. Enjoy And Happy Birthday The MAC]